Rue Barbare (1984) de Gilles Béhat - VF
Ajouté par La Cinémathèque du Bis
Ajouté le janvier 04, 2025
with 7 comments


Titre original | Rue Barbare |
Origine | France |
Date sortie | mercredi 04 janvier 1984 |
Réalisateur | Gilles Béhat |
Acteurs | Bernard Giraudeau, Christine Boisson, Jean-Pierre Kalfon, Bernard-Pierre Donnadieu, Corinne Dacla, Jean-Claude Van Damme |
Genres | Polar français |
Durée | 1h et 47min |
Note | ![]() |
Synopsis | Daniel Chetman, dit «Chet», un ancien petit truand, a renoncé à la violence. Il travaille et habite désormais avec sa famille au beau milieu d'une banlieue sordide, dans une rue tenue par les voyous du quartier que commande le sinistre Mathias Hagen, «Matt» pour ses amis, comme pour ses ennemis. Un soir, Chet traverse la rue pour porter secours à une jeune Chinoise que des petites frappes de la bande ont violée dans un terrain vague. Chet transgresse ainsi la loi imposée par les délinquants. Sa famille et lui sont bientôt aspirés dans la spirale de la violence. En guise de représailles, Chet est passé à tabac par la bande de Matt. Il se réveille près d'Emma la Rouge, une jeune femme... |
Photos acteurs | Bernard Giraudeau Christine Boisson Jean-Pierre Kalfon Bernard-Pierre Donnadieu |
Page TheMovieDB | ![]() |


MÉTHODES DE TÉLÉCHARGEMENT
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LE BLEU DU MIROIR " Si le film s’était fait rarement visible et que l’on pouvait craindre qu’il ait mal vieilli, il n’en est rien. Le film est certes très ancré dans une certaine époque, mais il garde toute sa force, sa vitalité avec ce récit d’hommes et de femmes qui cherchent aussi à fuir une vie sordide, rêvent d’un ailleurs peut-être hypothétique "
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Polar français
Un très grand merci pour ce film qui a marqué mon adolescence et que je ne parvenais pas a me procurer même en DVD. Je suis ravi. Bravo et encore merci.
RépondreSupprimerLittéralement, le film met en scène un ramassis de crétins ayant bon gré mal gré adopté la violence comme mode de vie voire comme attitude intellectuelle, qui n'est pas le ciment le plus fiable pour bâtir une société et des rapports humains. Le film n'a pas dû beaucoup vieillir car c'est là le ressort de nombre de productions actuelles où, comme le déplorait Serge Daney, l'image du père, du modèle façon Gary Cooper, a laissé place à de faux héros à la vie ratée et minable, éloignés de toute vraie morale et de simple empathie, et de sombres abrutis dont toute la dialectique s'appelle castagne, dans lesquels, faute de mieux, toute une jeunesse n'a d'autre ressource que de s'identifier et y trouver de l'attrait. D'autant que leur incarnation ici par des acteurs débordant de charisme (je me souviens de la composition de Jean-Pierre Sentier) place le spectateur entre marteau et enclume, entre répulsion et fascination quasi esthétique, se défendant mais pas beaucoup face à un plaisir que l'on ressent inconsciemment coupable, enraciné dans nos instincts les plus animaux. C'est à tout le moins le cas en ce qui me concerne et me consterne, qui ne parviens pas à savoir si c'est cette bêtise qui me fascine ou sa violence, cette dernière ici éminemment picturale. Peut-être suis-je trop bête pour un tel distingo, ce qui explique que je le reverrai sans doute avec plaisir, persuadé du haut de ma tranquillité fragile que je pourrai le gérer. Merci pour cette mise en lien, il faudra que je compare avec ma propre image - je parle de la copie du film ; quoique...
RépondreSupprimerun grand merci pour ton avis détaillé sur le filM. Ce qui me fascine dans ton commentaire, c'est que je n'arrive pas à savoir si tu détestes le film ou si tu l'adores... en tout cas merci pour ce retour. J'ai commencé à regarder et je trouve l'ambiance vraiment bizarre... je continue cette aprem :)
SupprimerCe sont deux états superposés, c'est quantique (soyons pédant, soyons pédant). Comme ce que ressentent les protagonistes de la formidable série "Devs" : des états contradictoires sous le même chapeau et simultanément.
SupprimerIl me semble que l'on peut tout à la fois aimer et détester. Une personne, un film, etc. Même si ce n'est pas très cartésien et éloigné de ce qu'on nous apprend à l'école.
SupprimerA mon sens, accepter cette nature duale, c'est déjà évacuer de faux conflits en nous-mêmes. Bon, je la ferme pour un mois.
SupprimerAimer et détester sont les deux faces janusiennes d'un sentiment dont on n'a pas encore donné de nom. Claude E., philosophie bidon pour quatre sous, accepte les paiements en timbres.
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