Bonjour Christophe,
C'est une bonne idée que tu élargisses tes activités, ce cinéma de genre, en nous proposant ces classiques du cinéma X français, dont j'ai entendu dire que les scénarios étaient plus fouillés que ceux écrits aujourd'hui pour les productions du même genre.
Bien que n'étant pas spécialement un connaisseur des films X de cette période des années 70 (son âge d'or), j'ai quand même été interpellé par par ce film : Il était une fois queue de béton (d'après le visuel, on y voit aucune femme, juste un gros plan sur le visage d'un barbu !), pensant qu'il s'agirait là d'un doc biographique, sur cet acteur (étalon) Richard Allan (qui pourrait être le parrain de Rocco Sifredi), ayant au compteur labouré quand même dans plus de 800 films ! (officiellement) et qi s'est reconverti aujourd'hui comme chocolatier du côté de la Normandie, je crois. Hélas pour moi, il s'agit juste d'un film X, prenant pour cadre l'univers et l'envers des tournages de films X (très instructif on y découvre les coulisses d'un tournage, un peu comme dans le classique La femme en noir, proposé ici également, et que je conseille à tous et à toutes si vous voulez vous replonger dans la fin des années 80 et voir de jolies filles aux courbes naturelles).
A noter, ici que la source du film n'a pas été reprise d'un dvd, ou du Blue Ray comme pourrait le laisser supposer la jaquette (cf plus haut). Le film mis en ligne est tiré d'une VHS, laquelle a quand même bien vécue. Bien que les couleurs ne soient pas trop délavées, on regrette à l'image qu’il y ait tant de traits horizontaux (pas très discrets) qui viennent un peu ternir notre concentration sur le fil de l'histoire (enfin on va pas trop se plaindre c'est quand même mieux que rien).
Par contre question dialogues, on sent derrière un vrai travail, une plume littéraire. Ce n’est pas du Audiard, mais s’est quelque fois relevé dans les dialogues avec des scènes d’humour quand on entend par exemple le réalisateur décrire les prestations, les comportements qu’il attend de ses acteurs. L’ambiance est bon enfant, il se dégage une attitude naturelle sur les plateaux de tournage, c’est une famille, tout le monde se connait, c’est l’amour à la bonne franquette (mais esthétiquement ça reste très pro, c’est du cinéma tournée en 35mm, avec du son, de l’éclairage, pas un film amateur à 2 balles, tourné avec une caméra numérique portative, tremblotante). Au final même si on rechigne à voir ce genre de films, on en apprend quand même beaucoup sur ce drôle d’univers, les conditions de tournage dans lesquelles étaient conçues ces productions maison.
Encore merci Christophe, continue de nous régaler en nous envoyant de pareils madeleines de Proust !
Bonne journée et bon courage à toi dans cette féconde aventure
Jordan

Il y en a quelques uns que je ne connais pas
Merci beaucoup pour tous ces films sentimentaux made in France