La Révolte des Triffides (1962) de Freddie Francis et Steve Sekely
Ajouté par La Cinémathèque du Bis
Ajouté le décembre 14, 2019
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Origine : Royaume-Uni
Réalisateur : Freddie Francis, Steve Sekely
Acteurs : Howard Keel, Nicole Maurey, Janette Scott, Kieron Moore, Mervyn Johns, Ewan Roberts, Alison Leggatt, Geoffrey Matthews, Janina Faye, Gilgi Hauser, John Tate, Carole Ann Ford, Arthur Gross, Victor Brooks, Colette Wilde, Ian Wilson
Genre : SF Vintage, Post-apocalypse
Durée : 1h 33min
Date de sortie : 01 Juillet 1962
Titre original : The Day of the Triffids
Critiques Spectateurs : 3.2
Plus d'information sur themoviedb : http://www.themoviedb.org/movie/21143
Format : Avi
Langue : Anglais
Sous-titre : Français
Codec vidéo : DivX
Hébergeur : multiup.org
Découpage : Aucun
Tailles des fichiers : 1 x 817 Mo
Nom de la release : La Révolte des Triffides (1962) - VOSTFR - Freddie Francis
Taille totale : 817 Mo
Un officier de la marine américaine subit une opération des yeux en Grande-Bretagne et, pas de bol, il rate le spectacle lumineux d’une pluie de météorites. A son réveil, les humains sont en partie devenus aveugles. C’est certes grave mais il y a pire : les pierres volantes ont aussi saupoudré des graines qui se transforment en plantes géantes mangeuses d'hommes, des triffides qui se déplacent lentement avec le bruit du souffle d'une paille dans un verre presque vide.
Le réalisateur Danny Boyle a raconté que ce film l’avait marqué étant enfant (lors d’une sortie de classe. Ils avaient bien de la chance les petits anglais de quitter la classe pour voir un film de SF !) et qu’il l’avait en partie inspiré pour son « 28 jours plus tard ». C’est une évidence quand on découvre la meilleure scène du film où le héros traverse un Londres désertique.
« La révolte des triffides » rejoint le long catalogue des films d’invasions extra-terrestres des années 50-60 sans totalement s’en démarquer. Sans doute parce que Steve Sekely n’est pas George Pal (le réalisateur de « La guerre des mondes » auquel « La révolte des triffides » ressemble beaucoup) et que le scénario élude la moindre trace de noirceur du roman d’origine de John Wyndham (le romancier aussi du « Village des damnés) allant jusqu’à sacrifier la fin nihiliste du livre pour une bluette typique des années 60 (ce qui revient toujours aujourd’hui à se demander pourquoi acheter les droits d’un roman si on en massacre ensuite l’intrigue. Mystère de production…).
Mais ne gâchons pas le plaisir d’un petit coup d’œil à ce petit film. D’abord pour la photo du très doué Freddy Francis (la photo de « Elephant man », c’est lui. Il a aussi réalisé une palanquée de films d’horreur britanniques toujours aussi réjouissants de nos jours). Ensuite, pour l’aspect « spectaculaire » de l’œuvre (décors détruits, avions qui tombent, trains qui s'écrasent dans les gares et villes qui s'enflamment). Puis pour s’amuser devant les triffides (on voit les fils qui tirent les choses ou les roues qui les propulsent, voire les baskets de l’opérateurs qui les pousse). Et enfin pour découvrir le défi qu’a dû se lancer le comédien principal Howard Keel (mieux connu sous le nom du John Wayne du cinéma musical) au début du tournage : garder sa casquette de marin tout le long du film !
Si vous aimez les météores, les rues vides, les monstres à roulettes avec deux de tension, si vous n’êtes pas végétariens, ce film est fait pour vous.
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ne soyons pas trop sévère avec cet excellent film de SF, au scénario plutôt original et dont les effets spéciaux, à replacer dans une époque où le numérique n'existait pas, sont à mon goût réussis, suffisants à créer un climat pertinent, et même si on aperçoit quelques ficelles, elles contribuent au charme de ces productions, qui avait eu l'honneur d'un Cinéma de Quartier sur Canal où il avait toute sa place. Merci pour ce très bon moment de SF
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
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