Emilie, l'enfant des ténèbres (1975) de Massimo Dallamano
Ajouté par La Cinémathèque du Bis
Ajouté le décembre 30, 2019
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Origine : Italie, Royaume-Uni
Réalisateur : Massimo Dallamano
Acteurs : Richard Johnson, Joanna Cassidy, Ida Galli, Edmund Purdom, Nicoletta Elmi, Lila Kedrova, Riccardo Garrone, Dana Ghia, Eleonora Morana, Tom Felleghy
Genre : Horreur
Durée : 1h 30min
Date de sortie : 22 Avril 1975
Titre original : Il medaglione insanguinato (Perche?!)
Critiques Spectateurs : 3.1
Plus d'information sur themoviedb : http://www.themoviedb.org/movie/27706
Format : Avi
Langue : True French
Codec vidéo : DivX
Hébergeur : multiup.org
Découpage : Aucun
Tailles des fichiers : 1 x 2207 Mo
Nom de la release : Emilie, L'Enfant Des Ténèbres (1975) - VF - Massimo Dallamano
Taille totale : 2207 Mo
SUEURS FROIDES " L'art de Dallamano se dévoile dans sa maîtrise de la dramaturgie et dans la progression narrative, mais aussi via le travail du détail signifiant: le motif cruciforme sur le pull de Michael (pour repousser le diable), un personnage qui s'intercale dans le champ de projection d'une dia, ce qui lui donne un visage de morte-vivante (la possession est aussi "projection" spirituelle). "
Une fois que le diable a mis la pauvre Linda Blair dans sa ligne de mire en 1974, Satan et à ses sbires n’ont plus arrêté de corrompre la jeunesse et l'innocence à tout bout de champ et de cadre. "Emilie" rentre dans ces rangs. Après le western spaghetti, le « pasta possession ». Mais "Emilie" ressemble plus à une promenade dans un cimetière par un jour lumineux qu'à un coup d'œil en enfer par un trou de serrure sanglant (d’un Fulci par exemple). On est plus proche du magistral « Don't Look Now » de Nicholas Roeg (1973) que de « L’exorciste ». La réalisation assez léchée de Dallamano (responsable du tournage des premiers westerns de Sergio Leone et réalisateur de « Qu’avez-vous fait à Solange ? ») y est pour beaucoup, même si les zooms et les travellings portés approximatifs sont abrutissants au bout de 30 minutes. Mais les honneurs reviennent ici à Franco Delli Colli, le directeur de la photo. Par exemple, les scènes qui se déroulent dans la chapelle où est conservé le tableau maléfique sont picturalement étonnantes.
Il y a cependant un élément qui gâche un peu le plaisir : le jeu insupportable de Nicoletta Elmi. Déjà pénible dans les « Baie sanglante » (1971) de Bava, ou « Profondo rosso »(1975) d’Argento, Elmi surjoue le moindre geste, réduit la possession à des yeux et des bras grands ouverts et caractérise son personnage systématiquement à côté de la plaque. Une véritable leçon de non-jeu, finalement (Elmi a ensuite quitté la comédie pour devenir orthophoniste à Milan.).
Anecdotiquement, le scénario repose sur les suppositions freudiennes et le concept théorique jungien du complexe d’Electre. Les voyageurs amoureux de l’Angleterre s’amuseront à voir à quoi ressemblait l'entrée de l’aéroport d’Heatrow.
Si vous aimez les tableaux de Goya, les couteaux qui volent, Joanna Cassidy et les actrices qui foncent vers la caméra en hurlant, ce film est fait pour vous.
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Horreur,
Massimo Dallamano
Bonsoir (ou plutôt bonne nuit)
RépondreSupprimermerci pour le partage et tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année
cordialement
merci meilleurs vœux également :)
SupprimerLà on lorgne vers les Audrey Rose, Ruby et autres. Bien réalisé (Dallamano donne toujours du cachet à ses réalisations) mais scénario peu fertile en rebondissements. Reste une ambiance générale assez dépressive qui rappellerait plutôt des films comme le Cercle Infernal ou même the Changeling.
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